CONCLUSION
Pour l'heure, la plupart des services DSL ne sont pas encore opérationnels, les opérateurs étant encore en phase d'expérimentations à grande échelle, notamment aux Etats-Unis. Bon nombre d'analystes estiment toutefois que l'offre sera prête commercialement d'ici un an, deux tout au plus.
Mais bien qu'elles soient prometteuses, les technologies d'accès à hauts débits de la famille DSL ne supplanteront pas les techniques suivantes:
- Les modems 56 Kbps: ces équipements qui apparaissent sur le marché ont le mérite de tirer parti du réseau téléphonique. Même si la normalisation attendue n'est pas finalisée, ils sont taillés sur mesure pour l'accès aux serveurs Internet.
- Le RNIS: depuis 10 ans, les entreprises ont eu le temps d'appréhender ce réseau numérique commuté. Il a trouvé son marché dans les transmissions de données à moyen débit et les échanges vidéo que le progrès de compression ont permis d'adapter à ce type de réseau public à bande étroite.
- Les lignes louées: inaccessibles pour les particuliers, les lignes louées ont vu leur prix baisser fortement ces dernières années. En France, la politique de l'opérateur fait de la ligne 64 Kbps le standard de base. Les lignes 1 Mbps, et au-delà, restent coûteuses même pour une entreprise.
- Les modems câbles: ils tirent parti des réseaux câblés de télévision en coaxial pour transmettre des données. Mais ils sont très dépendants de la pénétration de ces réseaux.
L'avenir des technologies xDSL est toutefois loin d'être compromis:
"The new DSL technologies are expected to drive a wide variety of applications in education, health care and telecommuting....allow(ing) consumers in homes and businesses to have access to high-speed services normally requiring expensive fiber optic line connections." Vinton Cerf, MCI's Executive Vice President of Internet Architecture (Source: interview published April 22, 1997 in the CyberTimes on-line version of The New York Times)